La douceur de vivre
Abstract
On disait, après la Révolution, que la douceur de vivre avait disparu. Non les fastes de l’Ancien Régime, ni l’extraordinaire élan intellectuel de ce siècle mais plutôt une manière d’être, dont la disparition rendait nostalgique. C’est d’un rapport privilégié au monde qu’il s’agissait, ou d’un regard particulier, difficile à imaginer aujourd’hui. C’était en quelque sorte faire remonter ce qu’il y a de divin en soi jusqu’à ce qu’il y a de divin dans l’univers. Cette remontée est proprement l’e...