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Voici un ensemble de quelque 500 lettres - dont plus de la moitié n’ont jamais été publiées - d’Émile Zola à divers correspondants, de 1858 à 1902. Le célèbre écrivain s’adresse, parmi les proches et les fidèles, à sa femme Alexandrine, à Georges Charpentier, à Numa Coste et à Marius Roux. Parmi les collaborateurs et les disciples, on retrouve Huysmans et Maupassant ; parmi les écrivains et les journalistes contemporains, Paul Bourget, Jules Claretie, Alphonse Daudet et Mallarmé. Citons égale...
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Flaubert romancier a toujours revendiqué le caractère impersonnel de ses écrits. C’est pour lui un parti pris esthétique fondamental : l’écrivain ne parle pas de lui-même dans son œuvre, laquelle doit rester étrangère à l’expression intime de soi. Or Flaubert est aussi un épistolier prolixe. Faut-il alors voir seulement dans sa correspondante un exutoire à l’ascèse personnelle imposée par ses conceptions artistiques ? De la voix publique à la voix privée se tissent des relations bien plus subtiles. Amélie Schweiger, en confrontant la correspondance et l’œuvre et en examinant également l’inscription des lettres dans les textes littéraires, montre comment écritures littéraire et épistolaire sont étroitement liées. L’expression de soi et l’adresse, selon ce système je/tu qui structure l’échange épistolaire, accompagne, comme en miroir et non sans tensions, l’émergence et le cheminement de l’écrire impersonnel.
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Lydie Wilson (1850-1880) s’installe à Montpellier en 1874 après son mariage avec Louis-Xavier de Ricard (1842-1911). Ce couple de Parisiens va fonder avec le poète Auguste Fourès (1848-1891) le Félibrige languedocien et éditer pendant trois ans un almanach, La Lauseta, nourri de l’histoire des troubadours et des idées républicaines et fédéralistes. La correspondance adressée au poète audois qui l’a baptisée « Na Dulciorella », à Mistral, à son mari et à sa famille, redonne sa place à une femm...
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Issu d'un colloque tenu à Rouen et au Havre, complété et prolongé par d'autres travaux novateurs, ce livre est le premier recueil critique moderne à s'intéresser à l'œuvre du grand écrivain français (1737-1814). Le volume regroupe des études de jeunes chercheurs comme de spécialistes confirmés. On y lira des chapitres portant sur la correspondance active et passive, en grande partie inédite, de Bernardin de Saint-Pierre, sur ses relations personnelles et professionnelles, ses textes, des plus célèbres, comme le Voyage à l'île de France ou Paul et Virginie, à ceux qui sont restés oubliés dans ses papiers, et ses points de contact avec d'autres gens de lettres, de d'Alembert à Casanova ou Chateaubriand. De cet ensemble ressort un portrait plus complet de l'homme et de l'auteur.
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La correspondance de Flaubert tire son intensité de ses liens multiples, continus, avec l’œuvre de son auteur. Journal d’un travail en cours, reflet de la longue durée dans la création, les lettres de Flaubert sont d’abord l’espace où s’expérimente, avec Louise Colet en particulier, les traits profonds d’une écriture. Mais elles permettent aussi de suivre, à la lettre, l’effort propre de l’écrivain pour dire une tension, qui lui apparaît toute nouvelle, entre critique et création. La correspondance devient ainsi, peu à peu, l’œuvre de l’œuvre. C’est ce double mouvement que l’on a retracé ici, tout en reliant l’étude aux problèmes soulevés par l’édition d’une telle correspondance. Une très large bibliographie (éditions, traductions, études critiques) est présentée en fin de volume.
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Revisiter les correspondances de femmes, du xviiie siècle à nos jours, tel était l'objet du colloque de Cerisy-la-Salle : L'Épistolaire au féminin : correspondances de femmes (xviiie-xxe siècle). Laissant de côté une critique consensuelle qui, de La Bruyère à Sainte-Beuve, s'est accordée à féminiser le genre épistolaire, c'est aux femmes et à la réalité de leurs pratiques que les études ici rassemblées se sont attachées pour saisir les liens, tant réels qu'imaginaires, qui se sont tissés entr...
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Ernest Alfred Vizetelly (1853-1922), traducteur et lui-même écrivain, fut l'indispensable relais entre le public de langue anglaise et l'œuvre d'Émile Zola. Entre 1891 et 1902, il traduisit presque toute la série des Rougon-Macquart, Les Trois Villes et Les Quatre Évangiles. Il publia également des entrevues avec l'écrivain dans divers journaux britanniques, protégea les droits d'auteur de Zola sur le marché américain et fut un allié fidèle lors de l'affaire Dreyfus, alors que le romancier était en exil en Angleterre. La correspondance jette une lumière nouvelle sur l'univers de la traduction littéraire au tournant du siècle. Elle éclaire également les modalités du commerce du livre, dans le sillage de la Convention de Berne, à une époque où il n'y avait que deux courriers par semaine entre Londres et New York, où la machine à écrire faisait son apparition, où le feuilleton dans les quotidiens était roi…
correspondance --- traduction --- réalisme
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Genèse d'une pièce, mise en scène, création, interprétation – autant de sujets qui n'ont jamais été systématiquement étudiés jusque-là en lien avec les correspondances. Pourtant, tous ceux qui l'ont un tant soit peu pratiqué le savent : le théâtre est avant tout un art coopératif. Il était donc naturel que les lettres y trouvent leur compte. Après une première partie réservée à Beaumarchais, le fondateur de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques, six articles présentent des cas particuliers d'échanges entre auteurs, coauteurs, acteurs et actrices, qui ont en commun d'avoir eu une incidence directe sur la composition d'une pièce ou sur sa représentation. Huit études montrent ensuite par l'exemple l'apport irremplaçable des lettres sur le théâtre écrites par des dramaturges, des actrices ou encore d'autres artistes, dans la connaissance et dans l'écriture de l'histoire littéraire, et plus largement de l'histoire des arts, des idées et des mœurs. Une dernière partie est consacrée aux rôles et aux fonctions des lettres dans les pièces. Gageons qu'une nouvelle branche des études épistolaires, à l'intersection des études théâtrales, naîtra de la vingtaine d'auteurs ici représentés, répartis sur trois siècles : Beaumarchais, Marmontel, Ducis, Marivaux, Hugo, Vigny, Flaubert, Bouilhet, les Goncourt, Dumas fils, Zola, Busnach, Victorien Sardou, Émile Bergerat, Catulle Mendès, Alain-Fournier, Maurice Emmanuel, Maeterlinck, Cocteau... Leurs correspondances, souvent inédites, étudiées par leurs meilleurs spécialistes, apportent déjà la preuve qu'elles ont un rôle à jouer, le premier, sur la scène comme en dehors, dans l'histoire du théâtre et de ceux qui l'ont fait.
correspondance --- théâtre --- épistolaire --- auteur
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Grands voyageurs, aristocrates éclairés, hommes de science, les témoins souvent malheureux des changements géopolitiques de ce qui fut la République des Deux Nations n'ont pas démérité des belles-lettres, même si leurs écrits dorment encore le plus souvent dans les archives. Les correspondances d'érudits entre la Pologne, la Lituanie et la France à l'heure des partages de la fin du xviiie siècle, et jusqu'à la brève indépendance du début du xxe, apportent de précieux témoignages sur les découvertes scientifiques, les échanges culturels, ou encore le milieu académique des grandes universités telle celle de Vilnius. Encore fallait-il retrouver et dépouiller ces lettres et ces journaux intimes inédits. Des chercheurs biélorusses, français, lituaniens, polonais et russes se sont attelés à cette tâche, et ce recueil témoigne des orientations fécondes de leurs travaux. Les champs sont divers au sein de ces correspondances publiques et privées ; il y est question de voyages (peregrinatio academica oblige), de considérations politiques et juridiques, de l'émigration polonaise à Paris, de découvertes de naturalistes. On y explore le monde universitaire, mais aussi celui des lettres et des arts, de Mickiewicz à Čiurlionis en passant par Chojecki. La richesse de ces échanges épistolaires soulève également la question de la langue présidant à cette circulation du savoir : ces écritures, à mi-chemin entre écrits intimes et exposés académiques, supposent-elles une koinè ? un bi- voire tri-linguisme ? Juristes, historiens, économistes, naturalistes, littéraires, historiens de l'art, linguistes soulèvent ces questions et bien d'autres, conférant ainsi à la pluridisciplinarité ses lettres de noblesse…
correspondance --- intellectuels --- épistolaire --- savants
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Parmi les femmes aimées par Flaubert, la plus mystérieuse de toutes est Juliet Herbert, dont il ne subsiste aucun portrait ni aucune lettre. Hermia Oliver raconte ici sa quête de cette Anglaise, qui fut la gouvernante de Caroline, la nièce de Flaubert, puis pendant vingt ans une des proches du romancier. En recourant aux recensements, aux testaments, aux registres paroissiaux et aux lettres échangées entre divers correspondants, l'auteur revient sur les années que Juliet a passées à Croisset, ainsi que sur les voyages de Flaubert en Angleterre et les séjours de Juliet à Paris. Au fil des indices qui permettent de suivre l'histoire de Juliet, c'est aussi un nouveau portrait de Flaubert qui se dessine, très différent du misanthrope peint par certains de ses biographes. L'ouvrage aide à comprendre comment il intégrait des souvenirs de voyage à ses écrits, et pourquoi il ne subsiste aucune lettre échangée entre lui et Juliet.
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