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À l’autre versant de la « Crise de vers » formulée par Mallarmé, ce livre veut prendre la mesure d’une « crise de prose » où se nouent le développement de formes jusque-là inédites et un retour critique sur l’idée même de prose. L’enquête porte sur la littérature du XIXe siècle. Entre la prose-Hugo, qui ouvre le parcours, et certaines proses symbolistes, qui ont toujours déjoué les classifications, l’opposition du « poétique » et du « prosaïque » ne cesse de se déplacer : ce qui est en crise alors, c’est la conception proprement romantique de la prose, qui faisait de celle-ci la réalisation dialectique de l’idée de poésie. Diverses formules en résultent, de Flaubert ou de Nerval, de Schwob ou de Baudelaire, à chaque fois imprévisibles. En cette phase critique s’affirme une pensée nouvelle de la prose comme poétique du singulier, où la prose, au-delà de son opposition au vers, recouvre tous les possibles de la langue. De là sa plasticité et ses métamorphoses, de là aussi sa modernité, dont témoignent les essais rassemblés ici.
poésie --- littérature --- prose --- dix-neuvième siècle
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La correspondance de Flaubert tire son intensité de ses liens multiples, continus, avec l’œuvre de son auteur. Journal d’un travail en cours, reflet de la longue durée dans la création, les lettres de Flaubert sont d’abord l’espace où s’expérimente, avec Louise Colet en particulier, les traits profonds d’une écriture. Mais elles permettent aussi de suivre, à la lettre, l’effort propre de l’écrivain pour dire une tension, qui lui apparaît toute nouvelle, entre critique et création. La correspondance devient ainsi, peu à peu, l’œuvre de l’œuvre. C’est ce double mouvement que l’on a retracé ici, tout en reliant l’étude aux problèmes soulevés par l’édition d’une telle correspondance. Une très large bibliographie (éditions, traductions, études critiques) est présentée en fin de volume.
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