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Gendre de Mussolini, ministre des Affaires étrangères depuis juin 1936, Ciano est un observateur de premier plan tant des relations internationales que du fonctionnement du régime fasciste dont il est un acteur majeur. L’époque concernée par ce premier volume aborde la fin de la guerre d’Espagne, l’Anschluss envers l’Autriche, la conférence de Munich et ses conséquences, l’annexion de l’Albanie, le rapprochement avec l’Allemagne, les relations avec les démocraties occidentales, la crise germano-polonaise de l’été 1939, le choix de la non-belligérance, et enfin la décision de déclarer la guerre à la Grande-Bretagne et à la France le 10 juin 1940. Le document éclaire également le fonctionnement de l’Italie fasciste : relation avec la monarchie, l’Église, les hiérarques, la législation antisémite. La présente édition offre une nouvelle traduction du Journal ainsi qu’un important appareil critique qui permet d’éclairer le texte et le confronter à diverses sources diplomatiques et aux Mémoires d’autres acteurs italiens et étrangers de la période.
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Le 10 juin 1940, Mussolini déclare la guerre à la Grande-Bretagne et à la France. Malgré des réticences que tempèrent les victoires allemandes, Ciano reste ministre des Affaires étrangères. Le second volume de son Journal couvre la période de l'Italie fasciste en guerre jusqu'à son renvoi par le Duce le 5 février 1943. Précieux document, cette partie du Journal présente sans fard les déboires militaires italiens, les relations souvent complexes et ambiguës avec l'allié allemand, la progressive dégradation du fonctionnement de l'appareil du pouvoir fasciste et du consensus autour de celui-ci. Le Journal du comte Ciano est un document capital pour la compréhension du second conflit mondial et de la crise du régime fasciste. La présente édition offre une nouvelle traduction mais également un important appareil critique qui souhaite éclairer le texte et le confronter à diverses sources diplomatiques et aux Mémoires d'autres acteurs italiens et étrangers de la période.
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Y eut-il, entre 1919 et 1939, un fascisme proprement français ? Oui, contrairement à ce qu’affirme depuis longtemps l’historiographie française. La base de ce fascisme était-elle idéologique ? Non, affirme Michel Lacroix : elle était d’abord esthétique. Son ouvrage vise à montrer que tout du fascisme naît de l’esthétique ou y aboutit. Les discours, les pratiques symboliques et les textes littéraires ne cessent de le répéter : « Qui dit fascisme dit avant tout beauté » (Benito Mussolini). Qu’est-ce qu’un chef ou un héros pour les artistes fascistes ? Quelles valeurs cherchent-ils à promouvoir chez les jeunes en Allemagne, en Italie et en France ? À quel spectacle politique consacrent-ils leurs efforts ? Voilà les trois principales questions auxquelles répond Michel Lacroix. Pour y arriver, il est allé relire Drieu la Rochelle et Céline, mais il s’est aussi intéressé au scoutisme et à l’olympisme, à la sculpture comme au cinéma. C’est ce qui lui a permis de comprendre les rapports troubles du pathos, de l’exhibition, du sublime, de la violence et de la mort dans le fascisme français de l’entre-deux-guerres.
fascisme --- art --- violence --- philosophie
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Bastions de la démocratie libérale en Europe au début du xxe siècle, la France et la Grande- Bretagne ont été affectés par le processus de radicalisation des droites à divers moments de leur histoire respective. Ligues patriotiques du début du siècle, partis fascistes ou fascisants de l’entre-deux-guerres et extrêmes droites xénophobes et nationalistes d’après 1945 ont successivement contribué à affirmer l’existence d’une droite de la droite dans les deux pays. L’ouvrage pose la question des...
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Qu’en est-il du statut de la philosophie et de la condition des philosophes sous le joug de l'oppression ? Résister en philosophe, philosopher en résistance, philosopher en résistant, philosopher quoi qu’il en soit, pour soi-même ou pour d’autres, penser pour ou avec les oppresseurs, cette situation, ces choix sont ceux qu’ont dû assumer entre 1940 et 1944, pendant l’occupation allemande, ceux qui avaient affaire à la philosophie, ceux qui l’enseignaient, ceux qui entendaient penser philosophiquement, ceux qui voulaient agir en philosophe. Ce volume réunit un ensemble de communications présentées sur ce thème lors d'un séminaire organisé dans le cadre du Centre d’histoire des systèmes de pensée moderne de l’université Paris I Panthéon-Sorbonne pendant l’année universitaire 2000-2001, et de journées d’études qui l'ont prolongé en 2002, ensemble dont une partie avait été publiée dès 2002 par la Revue philosophique sous la forme d’un dossier intitulé « Philosopher en France ( 1940-1944) ». Quelle philosophie enseignait-on en France et en Allemagne pendant cette période ? Quel fut le rôle de Drieu La Rochelle dans l’expression d'un fascisme français ? Comment Henri Lefebvre affronta philosophiquement les défis de l'Occupation ? Comment expliquer que Jean Cavaillès s’engagea dans la résistance active ? Dans le Mythe de Sisyphe d'Albert Camus, le thème de l’absurde est-il un outil de résistance ? Telles sont quelques-unes des questions posées dans cet ouvrage qui fournit des éclairages historiques et philosophiques de nature à susciter ou entretenir la réflexion, voire à guider l’exercice de la philosophie.
Occupation --- résistance --- fascisme français --- nazisme --- philosophie française
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musique --- compositeur --- esthétique --- histoire --- philosophie --- écrits --- fascisme --- musique contemporaine
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À l’issue de la brève guerre franco-italienne, treize communes savoyardes (Séez, Sainte-Foy-Tarentaise, Montvalezan, Bessans, Bramans, Lanslebourg, Lanslevillard, Sollières, Termignon), dauphinoises (Montgenèvre, Ristolas) et azuréennes (Fontan, Menton) furent occupées par les troupes du Regio Esercito à la fin juin 1940 et pratiquement annexées durant trois années, en vertu de l’application du « Bando Mussolini ». En réaction au débarquement allié en Afrique du Nord, la 4e armée occupa onze départements du Sud-Est (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes, Hautes-Alpes, Isère, Savoie, Haute-Savoie, Var, Drôme en totalité, Bouches-du-Rhône, Vaucluse, Ain en partie) tandis que le VIIe corps d’armée débarquait en Corse, à partir du 11 novembre 1942. Quatre millions de Français furent donc occupés par deux cent mille soldats italiens, mais aussi par des Chemises noires et des policiers de l’OVRA. Cette présence étrangère suscita de multiples incidents, notamment dans les départements savoyards, la région niçoise et en Corse, où les prétentions irrédentistes étaient mal supportées. La répression ne fut pas si légère que l’on eut coutume de l’affirmer (une dizaine d’exécutés, une trentaine de morts sous la torture ou au combat, ouverture de camps de concentration à Sospel, Embrun et Modane, déportation de plusieurs centaines de résistants ou de personnalités jugées hostiles dans les pénitenciers de Ligurie, du Piémont, de l’île d’Elbe ou de Calabre). L’Occupant fut confronté à des questions incontournables en 1943 (la fortification du littoral, le STO, l’émergence des maquis, l’attitude à adopter vis-à-vis d’une importante communauté juive) tout en puisant largement dans les ressources économiques et les dépôts militaires. Au moment de la capitulation transalpine du 8 septembre 1943, quelques affrontements opposèrent les troupes italiennes à leurs anciens alliés à Chambéry, Grenoble, Gap et, surtout, en Corse où elles perdirent plusieurs centaines d’hommes.
Occupation --- fascisme --- Deuxième Guerre mondiale --- relations franco-italiennes --- Libération
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Le journal quotidien L’Action française ne se contenta pas, de 1908 à 1944, de véhiculer les positions traditionalistes, nationalistes et monarchistes de Maurras ; mais, ses pages hebdomadaires intitulées “La vie littéraire” ainsi que d’autres articles rendaient compte de la littérature. Une doxa s’est imposée, selon laquelle cette critique serait éclectique et ferait fi des thèses conservatrices ou extrémistes du journal. Or, Maurras, Léon Daudet, Brasillach, Maulnier et leurs confrères, dans leur panorama de la littérature française, placent le xviie siècle sur un piédestal et considèrent les siècles suivants comme des degrés vers une décadence progressive. Leurs critères d’appréciation relèvent de l’idéologie et de la politique : nationalisme intégral et souvent xénophobe, défense des valeurs traditionnelles, haine de la République. Sauf en de rares exceptions (chez Daudet et Maulnier), ils passent à côté des grands noms de la modernité littéraire. Or, cette critique (étudiée dans cet ouvrage de 1931 à 1944), anachronique à nos yeux, refléta l’esprit de son époque et elle agit sur lui ; elle se trouva, par exemple, en synchronie avec la présentation de la littérature dans les manuels scolaires, et ce d’une manière durable.
guerre --- culture --- art --- littérature --- fascisme --- extrême-droite --- droite --- Action française
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Le présent ouvrage propose la première esquisse biographique réalisée en France de Piero Sraffa, économiste italien émigré à Cambridge. Il retrace l'étude de ses relations d'amitié italiennes et britanniques, donnant parfois lieu à de fructueux échanges de vues. Un chapitre traite spécifiquement de ses rapports avec le théoricien du communisme italien, Antonio Gramsci. Le lecteur découvre tour à tour le fils d'un prestigieux juriste, le révolutionnaire de Turin, l'anti-fasciste convaincu, l'ami de John Maynard Keynes, sans oublier le responsable de la publication des œuvres complètes de David Ricardo. Cette biographie permet de mieux comprendre le caractère non conformiste d'une œuvre telle que "Production de marchandises par des marchandises".
biographie --- bibliographie --- économiste --- philosophie italienne --- marxisme --- fascisme --- communisme italien --- révolutionnaire --- anticonformisme
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De l’anarchisme à l’Action française, du fascisme à son retour vers la gauche et dans la République, jusqu’à sa mort en déportation, le parcours de Georges Valois (1878-1945) est emblématique des mutations et des reclassements à l’œuvre dans la France de l’entre-deux-guerres. L’Homme contre l’argent. Souvenirs de dix ans 1918-1928, ouvrage publié en 1928 et aujourd’hui introuvable devait être réédité. Il peut se découvrir comme une galerie où se croisent des portraits de figures emblématiques (de Charles Maurras à Benito Mussolini en passant par François Coty) et des fresques de milieux très divers (Action française, monde de la presse et de l’édition, sphères patronales, « jeunes équipes » en voie de formation). Valois propose aussi le récit de temps forts qui jalonnent sa propre vie en même temps qu’ils marquent la France de son temps : promotion d’une « économie nouvelle », dissidence de l’Action française, naissance d’un « fascisme français », crise monétaire et stabilisation Poincaré, impasse des solutions traditionnelles pour adapter la France à une modernisation nécessaire au-delà des voies tracées par le monde anglo-saxon et l’URSS, nécessité de « nouvelles équipes » pour concevoir et mettre en œuvre, contre la « dictature » de l’argent, une troisième voie « réaliste », un « nouvel âge ». Au-delà de son itinéraire Valois restitue celui d’un groupe, qui croise cette « génération réaliste » dont il est une figure tutélaire et l’éditeur majeur dans sa librairie.
autobiographie --- histoire --- anarchisme --- économie --- monnaie --- fascisme --- extrême-droite --- homme --- argent --- Action Française
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