Search results:
Found 20
Listing 1 - 10 of 20 | << page >> |
Sort by
|
Choose an application
Écrivain majeur de la littérature brésilienne, João Guimarães Rosa (1908-1967) a toujours défini ses écrits par rapport aux grandes traditions spirituelles — la Gnose Hermétique et l’Alchimie occidentale, le Taoïsme oriental et le Zen-bouddhisme. Son unique roman, Grande Sertão : Veredas, met en scène une épopée initiatique de dimension universelle. Sous les apparences régionalistes d’une chevauchée de bandits, le héros y revit les mythes de l’Égypte ancienne, de Babylone, des Hébreux et des...
Choose an application
On avait proclamé la métaphysique archaïque ou dépassée. En fait, elle n’est jamais « morte ». Elle connaît même un renouveau international considérable, dont on est loin en France d’avoir pris encore la mesure. Parce qu’elle s’interroge, de la manière la plus générale et la plus précise à la fois, sur « ce qu’il y a », elle est essentielle à toute entreprise de connaissance, entendue non comme la reconnaissance de vérités éternelles mais comme une enquête sur le monde et la réalité. Aux anti...
Choose an application
Même si « l’homme fait de la métaphysique comme il respire » (Meyerson), il est devenu presque naturel de considérer que c’est aux sciences de nous dire de quoi le monde est fait et, partant, ce qu’il est. La métaphysique, quant à elle, ne pourrait rien nous apprendre de la réalité objective : au mieux peut-elle nous informer sur certains traits nécessaires de ce que nous pensons à son sujet. Aussi, réfléchir aux relations entre la métaphysique et les sciences, est-ce assurément évoquer leurs...
Choose an application
On croit souvent que, pour Renan, l’avenir appartiendrait à la seule science ; la religion n’en aurait, au contraire, à peu près aucun. Mais même un lecteur simplement superficiel ne tarde cependant pas à se rendre compte que sa position est bien différente. La préface du Prêtre de Nemi (un drame philosophique qu’il a publié en 1885) commence de la façon suivante : « J’ai voulu, dans cet ouvrage, développer une pensée analogue à celle du messianisme hébreu, c’est-à-dire la foi au triomphe déf...
Choose an application
Issu d'un colloque international organisé à l'Université Paris I, en janvier 2003, dans le cadre du Centre d'Histoire des Systèmes de Pensée Moderne, cet ouvrage consacré aux Pensées métaphysiques de Spinoza vise à ouvrir les investigations au sujet d'un texte que, dans leur embarras, les commentateurs passent généralement sous silence. Ni tout à fait cartésien, comme les Principes de la philosophie de Descartes dont il est l'appendice, ni tout à fait spinoziste, si l'on en croit la mise en g...
Choose an application
Je résumerai ce que j’ai proposé dans ce livre, et qui est en réalité fort simple. Nécros (Antiquité), faux mort ou fausse morte (Moyen Âge), mort imparfaite (Encyclopédie), mort clinique ou mort relative maintenant, montrent deux choses. La première c’est qu’on peut se tromper sur les apparences de la mort. La deuxième c’est que ce mort apparent est vivant et non pas mort, car il n’y a pas de vie du mort au sens empirique du terme, quoique la mort puisse être ou n’être pas au sens métaphysique. Or, ce qui complique et obscurcit tout, est la confusion ancestrale de ces survies sous l’apparence de mort, de cette manière de quatrième état de vie (une anesthésie naturelle en quelque sorte) avec une vie du mort, c’est-à-dire cette idée qu’il y a un « état de mort » comme il y a un état de vie (ou plutôt trois états de vie : veille, rêve et sommeil profond). Et que cet état de mort, que les Grecs désignaient par nécros, les superstitions médiévales par fantôme, revenant, est intermédiaire entre la vie et la négation complète et totale de la vie qu’est thanatos pour les Grecs ou, pour les chrétiens et les religions en général, la résurrection ou vie future. J’ai tenté de voir ce qu’il y de positif dans des analyses dont l’apparence est négative, idéologiquement fausse et irrationnelle.
métaphysique --- philosophie --- mort --- nécros
Choose an application
Ce livre critique la façon dont le « cas Heidegger », c’est-à-dire la compromission de l’ancien recteur du Fribourg dans le national-socialisme, est envisagé par des philosophes tels que Gadamer, Habermas, Derrida, Lyotard, Lacoue-Labarthe, Rorty ou Arendt. L’auteur nous montre comment ces philosophes reprennent et commentent les mêmes lieux communs : le « tournant de 1929 » ou le « silence après 1945 », sans interroger la déshumanisation radicale de la pensée qui caractérise selon lui le fon...
Choose an application
En 1893, un groupe de jeunes philosophes rationalistes et idéalistes, fondent la Revue de métaphysique et de morale. Fidèles à l’enseignement d’Alphonse Darlu qui fut leur professeur au lycée Condorcet, Xavier Léon, Elie Halévy et Léon Brunschvicg veulent défendre la philosophie contre les menaces symétriques du positivisme et du mysticisme. La revue bénéficie d’une reconnaissance universitaire précoce et lance des entreprises collectives de premier plan : l’édition-monument des œuvres de Descartes, les congrès internationaux de philosophie (le premier se tient à Paris en 1900) et la Société française de philosophie (fondée en 1901). Les animateurs français des débats du temps (Boutroux, Bergson, Durkheim, Lévy-Bruhl, Brunschvicg, etc.) se rencontrent dans le salon de Xavier Léon, véritable « foyer » de la philosophie française. Leur hôte est un médiateur de talent : directeur de la Revue de métaphysique et de morale et administrateur de la Société française de philosophie, il est devenu en quelques années un entrepreneur philosophique de dimension européenne. Dans ce moment républicain de la philosophie où s’articulent les principes de l’individualisme démocratique et les exigences du devoir social, se constitue ainsi une société des esprits qui ouvre des espaces de discussion réglée. L’obsession fin-de-siècle de l’anarchie intellectuelle et morale, le refus du dilettantisme et l’affirmation du « devoir de solidarité » forment le soubassement culturel de ce microcosme républicain. Bien que parfois tendue vers l’idéal d’un régime de production et de validation collectives du savoir, la « socialisation » du travail philosophique n’étouffe pas le génie individuel : il ne s’agit pas d’éliminer la controverse mais de forger les instruments de sa régulation apaisée et de sa rationalisation, en éliminant les faux problèmes pour donner davantage de reliefs aux divergences majeures. Les pensées fortes se singularisent et s’affermissent à partir d’une matrice problématique commune, dans la dynamique de la discussion. Les débats autour du bergsonisme et de la « philosophie nouvelle » constituent un observatoire privilégié de cette scène intellectuelle animée par les philosophes en République. Par leurs pratiques intellectuelles tout autant que par leurs discours, ces derniers incarnent une veine idéaliste de la philosophie républicaine qui connaît aujourd’hui un regain d’intérêt de la part des historiens et des philosophes.
métaphysique --- philosophie française --- cartésianisme --- morale
Choose an application
Iconoclasmes, écriture figurée et théologie de l’Incarnation chez les poètes métaphysiques. Le cas de George Herbert. Cet ouvrage propose une nouvelle lecture de l'ouvre poétique de George Herbert (1593-1633), poète « métaphysique » et pasteur anglican. Il est replacé dans le contexte de l'iconoclasme anglais des 16e et 17e siècles, et dans celui de la crise plus fondamentale de l'image qui obsède l'âge baroque en Europe. La rhétorique et l'imaginaire iconoclastes sont au fondement du projet littéraire et religieux de Herbert, qui cherche à convertir et à purifier la poésie. Il contribue ainsi à façonner une nouvelle langue poétique et une pensée analogique paradoxalement fondées sur la résistance de l'image. Il s'agit de restaurer cette ressemblance de l'homme à Dieu qui semble avoir été perdue. La poésie aura pour tâche de la reconstruire intérieurement par une poétique efficace, dont le modèle absolu est la théologie de l'Incarnation, elle-même théologie de l'image.
iconoclasme --- théologie --- George Herbert --- incarnation --- métaphysique
Choose an application
La valeur de la raison dans la pensée de Pascal est loin d’être évidente. Alors que les écrits scientifiques témoignent d’une rigueur rationnelle remarquable et vont parfois jusqu’à défendre la raison humaine, dans les écrits apologétiques, on observe un changement de style et l’apparition d’une certaine critique de la raison. Comment définir le statut de la raison humaine dans l’ensemble de l’œuvre de Pascal ? Y a-t-il une rupture entre les œuvres scientifiques et apologétiques, une rupture qui s’exprimerait par la critique de la raison que Pascal exerce dans les Pensées? Ou s’agit-il plutôt d’une redéfinition de l'usage de la raison et de l’élaboration d’une nouvelle rationalité non géométrique et non cartésienne dans les écrits apologétiques ? Cet ouvrage retrace l’itinéraire de la raison, des connaissances naturelles aux connaissances surnaturelles, des mathématiques et de la science de la nature à la théologie et à l'apologétique. Les analyses mettent en lumière la force de la raison chez Pascal, force qui provient de la connaissance claire et humble de ses propres limites et qui prend sa source dans une lumière surnaturelle et la certitude du cœur.
raison --- science --- théologie --- coeur --- apologétique --- métaphysique
Listing 1 - 10 of 20 | << page >> |
Sort by
|